Lundi 9 octobre :
Divers outils ont été abordé tels Mindmeister, Pool Everywhere, Plickers et Kahoot.
Mindmeister assez complet reprenant une flopée d’outils numériques disponibles en classe.
1° Kahoot : Ainsi que le lien vers la version élève.
Kahoot est une application en ligne permettant de générer des QCM interactifs. Ces derniers, utilisés en classe sur tablette, iphone ou ordinateur, donnent la possibilité aux élèves de s’auto-évaluer, tout en visualisant en direct leur degré de réussite ainsi que celui de leurs camarades. Le système est apparenté à celui des boitiers de vote et permet à l’enseignant d’évaluer, pour chaque élève, le degré d’acquisition des contenus étudiés.
Son utilisation est assez simple et clairement expliquée : Utilisation de kahoot
Un premier essai de construction a été réalisé durant le cours. Par manque d’inspiration, la version créée en classe, sur la métropole nord-américaine, me semble fort peu intéressante. Je tacherai par la suite de la développer et de la poster …
En Etude du milieu, j’ai tout d’abord réalisé un exercice de rappel sur les styles architecturaux présents aux abords du Collège, en Etude du milieu. Cette application tombait à pic afin de vérifier l’assimilation de ce point de matière par les élèves. D’où la tournure similaire des questions …
Le but est ici d’obtenir un retour de chaque élève, afin de les diriger vers un temps d’assimilation, vers de la remédiation ou des exercices complémentaires si cela s’avère nécessaire.
Le côté ludique et coloré de l’application est bien sûr un grand plus !
Un second point fort est la présence d’un mode Challenge, qui permet de visualiser le podium des élèves ayant répondus le plus correctement et rapidement, en leur ayant autorisé de s’enregistrer avec un surnom de leur choix. L’ambiance de la classe devient alors vraiment surprenante !
En Géographie, j’ai utilisé l’application pour réaliser un rappel des pays de l’Union Européenne. Les premières questions étaient plus simples … mais par la suite. Un rappel qui s’est jugé bien nécessaire ! Le coté ludique rendu par Kahoot est bien sûr un grand plus.
2° Plickers :
Plickers est un outil que j’utilise assez couramment depuis l’année passée. C’est également un outil qui permet d’interroger simultanément et individuellement à une même question de type fermé ou sondage tous les élèves.
A la différence de Kahoot, pour lequel il faut être en salle informatique, disposer de tablette ou d’un établissement tolérant en terme d’utilisation du smartphone en classe. Plickers nécessite simplement de fournir à chaque élève une feuille sur laquelle figure un QR code (https://www.plickers.com/PlickersCards_2up.pdf).
L’application est fort appréciée des élèves. Ils gardent, dans le journal de classe, cette demi-feuille contenant leur QR code. Celui-ci leur est propre. Ils le reçoivent en début d’année et je peux ainsi disposer d’un retour pour chacun.
Pour l’exemple, il s’agit également d’un exercice de rappel sur les styles architecturaux présents aux abords du Collège, en Etude du milieu.
Il est ensuite possible d’imprimer la liste de questions ainsi que leurs résultats, sous forme de graphique et d’ainsi afficher celui-ci en classe. J’ai ainsi pris l’habitude de rapporter ce résumer le cours qui suit celui où nous avons utilisé Plickers, et d’afficher les résultats. Cela permet également d’en faire un rapide rappel et de permettre au élèves de se remémorer une seconde fois la matière.
Lundi 20 novembre :
1° Une première partie du cours nous a fait nous attarder sur la notion de digital competence ou digcomp.
Il s’agit d’un cadre pour l’élaboration et la compréhension des compétences numériques en Europe. Son objectif est de favoriser le développement de compétences, chez l’élève, l’amenant à prendre une place de citoyen capable d’évoluer dans une société numérique.
Aujourd’hui, la compétence numérique est l’une des compétences clés pour l’apprentissage tout au long de la vie. Elle constitue un élément essentiel de la participation à notre société de plus en plus numérisée.
The digital competence Framework est rédigé de telle manière qu’il permet la création de séquences de cours pragmatiques autour de l’éducation aux médias : ici.
Ce socle de compétences numériques est donc à associer au socle de compétences issu de la Fédération Wallonie Bruxelles : ici. Il a également été question de ce socle dans la rubrique »Aspects légaux ».
Pour rappel, il s’agit d’un « référentiel présentant de manière structurée les compétences de base à exercer jusqu’au terme des huit premières années de l’enseignement obligatoire et celles qui sont à maîtriser à la fin de chacune des étapes de celles-ci parce qu’elles sont considérées comme nécessaires à l’insertion sociale et à la poursuite des études. »
2° La notion de matrice médiatique ou de littératie a été abordée durant une seconde partie du cours
La littératie est définie comme « l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités ».
Ensuite, voici les définitions de Pierre Fastrez, de l’Université catholique de Louvain :
Les quatre tâches et les trois objets introduits ci-dessus permettent, si on les croise, de dresser une matrice des catégories de compétences composant la littératie médiatique et de rendre visible la diversité de celles-ci : Séminaire Translittératie et compétences médiatiques
En fédération Wallonie Bruxelles, ces compétences médiatiques ne sont pas traitées. Certain pays européens ont bien de l’avance sur nous, à ce niveau. Prenons l’exemple du Royaume Uni qui, en septembre 2014, est devenu l’un des premiers pays du G9 à rendre l’apprentissage de l’informatique obligatoire dans ses école.
Les compétences en littéracie numérique de l’apprenant : ici.
Le National Curriculum in England : computing programmes of study décline l’apprentissage de l’informatique selon trois aspects :
- Computer science : informatique, algorithmique, programmation
- Information Technology : les techniques de l’information, l’ordinateur et ses périphériques, les réseaux, les logiciels, les données de l’information
- Digital Literacy : littératie numérique, apprendre à vivre et à travailler dans avec le numérique
Le centre canadien d’éducation aux médias et de littératie numérique reprend également ces informations. Il fournit des informations sur les médias, la jeunesse, et Internet ainsi que des plans de leçons, fiches-conseils, ou autres ressources touchant sur les médias. Il centralise des ressources concernant les médias et leur influence sur nos vies, nos valeurs, et la consommation de biens matériaux, ainsi que sur la représentation et la diversité. Un cadre de littératie numérique pour les écoles canadiennes : ici.
En ce qui concerne le cours de Géographie, un modèle de littératie numérique appliqué à la branche a été réalisé par enseignement.catholique.be. Le modèle est une adaptation de celui proposé par le Centre canadien d’éducation aux médias et de littératie numérique (Habilo Médias).
3° Il a ensuite été question de prendre du recul et d’envisager le numérique en terme de moteur d’inégalité.
Les élèves se déclarent compétent avec les outils numériques mais ce n’est que rarement le cas. Pour preuve, pas plus tard que ce vendredi, je me suis rendu en salle informatique dans le but de finaliser un travail de recherche et de synthétisation d’informations en Etude du Milieu « Habiter dans un milieu proche du Collège ».
L’utilisation d’un traitement de texte est une découverte pour certain ! Alors oui, il suffit de leur montrer une fois comment il faut procéder pour insérer une image, modifier la police de caractère, … et bien souvent l’opération est retenue ! Les élèves se déplacent et naviguent avec l’outil informatique avec une grande facilité, au naturel !
Les enseignants ont ainsi l’impression que les élèves maitrisent davantage les compétences numériques que non numériques. Ils ont l’impression que les élèves savent réaliser une recherche, faire un Power Point, … Faux !
Il faut donc prendre garde aux pré acquis que nous leur accordons en ce qui concerne l’outil numérique.
http://niroland.hypotheses.org/
Quelques outils pour poser un regard réflexif sur les Tice :
1° Datak
Comment protéger ses données personnelles sur Internet ? Et être sûr de ne pas être espionné par des autorités publiques ou des entreprises privées ? Datak : un jeu sérieux pour maîtriser la protection de vos données sur le Web. Regard critique face à l’outil : ici.
Interview d’une enseignante qui réalise des outils de prévention : ici. Ils ont fait l’objet de l’édition d’un ouvrage intitulé « Internet, mes parents, mes profs et moi ». Il y est tant question du cyber-harcèlement, que de la pornographie et du commerce sur internet, …
Les premières pages de cet ouvrage nous poussent déjà à la réflexion : ici.
Intégration des Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement 