Gestion de projet

Lundi 2 octobre :

Durant cette année de spécialisation, il nous a été demandé de développer notre propre projet en recourant aux nouvelles technologies et en l’implémentant dans un modèle théorique. Il nous a été conseillé d’utiliser le modèle Diamant (12 questions) ou le modèle Qqqocp pour creuser et effectuer une meilleure description du projet que nous souhaitons mener.

Je suis aujourd’hui en  phase de questionnement … peut-être est-il davantage judicieux de réaliser cette année de spécialisation en deux ans, afin de suivre les cours cette année, d’agrandir un bagage de connaissances et de pratiques, … que je pourrai l’an prochain mettre à profit en me questionnant de manière plus raisonnée sur le projet que je souhaite mener.

En réflexion …

Une fois un projet ficelé, il faudra lui faire passer un test de validation. Le plus courant étant le modèle Smar mis en place par Ruben Puentedura : Substitution, modification, amélioration, redéfinition sur le changement des pratiques pédagogiques par les pratiques technologiques.

Samr

Il est essentiel de réfléchir à l’intégration efficace et réellement pédagogique des technologies en classe. Car intégrer les nouvelles technologies ne signifie pas d’utiliser la technologie à tout prix, mais d’engager l’élève dans son apprentissage. La technologie devient donc un outil pour atteindre ce but.

Dans cette optique, la substitution et l’augmentation sont assez facilement atteignables en classe, lorsqu’on s’approprie une technologie. La modification et la redéfinition sont très intéressants à considérer puisqu’ils constituent une transformations de la tâche pédagogique. Je me permets de joindre une vidéo réalisée par Mr Puentedura qui de manière très claire donne quelques exemples pour chacune des 4 catégories :

Ainsi qu’une rapide introduction, en deux minutes, en anglais, du modèle Smar :

 

D’autres modèles de validation tels le modèle Tpack, le tétraèdre de Houssaye, le modèle Aspid ont également été abordés.

Tpack est à la base d’un enseignement efficace de techniques pédagogiques utilisant les technologies de façon constructive pour enseigner un contenu. La connaissance de ce qui rend les concepts difficiles ou faciles à apprendre et comment la technologie peut aider à résoudre certains des problèmes auxquels les étudiants sont confrontés, … la connaissance de la façon dont les technologies peuvent être utilisées pour tirer parti des connaissances existantes afin de développer l’apprentissage, … sont des questions mises en avant dans ce concept.

Je me permets de vous transmettre une explication plus complète du modèle Tpack. Pour compléter ces informations, voici un lien vers une image Thinglink : https://www.thinglink.com/scene/969612375906844676

Ainsi qu’une rapide introduction, en deux minutes, en anglais, du modèle Tpack :

 

Le centre franco-ontarien de ressources pédagogiques a réalisé une matrice d’intégration des nouvelles technologies à l’usage des directions. La matrice d’intégration des technologies des directions est inspirée du modèle Tpack et du modèle Samr.

http://tactic.cforp.ca/matrice-dintegration-des-technologies-mit-directions/

 


 

Samedi 2 décembre :

Découverte de la méthode BECOMERIOR (Leclercq, 2005) de la réalisation de son projet.

1° BEC : Définir ce que l’on souhaite mettre en place, ce que l’on souhaite réaliser sur le terrain.

  • Besoins : Définir le besoin en terme de but proximal accessible, sans exprimer d’émotions. Analyser les besoins par une recherche littéraire.
  • Existant : Recueillir les données de la littérature sur le sujet : qu’est ce qui existe et qui pourrait répondre à ce besoin ? Lister et expliquer ces possibilités. Si l’on découvre un nouvel existant une fois sur le terrain, il ne pourra as être pris en compte car une fois sur le terrain, le BECOME ne peut être modifié.
  • Conception : Comment répondre au besoin par l’existant. C’est la réponse proposée au besoin. Conception des hypothèses et du dispositif (expérimental) de leur vérification, décomposés en O-M-E

2° OME : De part l’action que je souhaite mener, comment puis-je en faire une recherche qui intéresse un large public.

  • Objectifs : Formulation  de ce que l’on souhaite montrer : mon besoin de terrain devient une problématique de chercheur. Il peut s’agir d’un objectif à visée exploratoire / innovante ou à visée confirmatoire.
  • Méthodes : Décision sur les documents utilisés, dans quelles conditions (pré test, post test, comparer deux classes, approche descriptive ou constructive, …).
  • Evaluation : Conception des instruments de mesure (quantitatifs ou qualitatifs).

3° RIO : Lorsque le BECOME est réalisé, celui-ci ne pourra pas être modifier. Il s’agit désormais de se rendre sur le terrain.

  • Réalisations : Création des instruments d’intervention et d’évaluation d’impact
  • Interventions – actions : Exécution de l’action et recueil des données (résultats et mise en tableaux, graphiques, …)
  • Observations : Traitement des données (regard sur les chiffres). Analyse.

4° R : Si je devais réaliser ce projet de nouveau, comment je régulerai le dispositif.

  • Régulations : Interprétations, conclusions, perspectives.

 

Voici également un document très pratique, réalisé par un collègue de la 4Tice et qui reprend sous format Xmind, les points ci-dessus (permettant à tout utilisateur de les compléter) : BECOMERIOR

Mon projet passé à la moulinette du BECOMERIOR