Tife

Dans le cadre de mon travail intégrateur de fin d’étude, je souhaite définir ce qu’est le travail collaboratif et porter une réflexion sur les pratiques collaboratives les plus utilisées : d’une part entre enseignants et d’autre part au sein de la classe. Je souhaite m’attarder plus particulièrement sur certains outils ou dispositifs pouvant favoriser les pratiques collaboratives.

L’apprentissage coopératif peut être défini comme un mode d’apprentissage où les élèves cheminent en petits groupes autour d’un même objet d’études ou d’un projet (« Dictionnaire actuel de l’éducation » R. Legendre, 2005). L’apprentissage collaboratif est bien sûr un concept largement antérieur à l’apparition du numérique, mais depuis, il a pris une nouvelle dimension. 

Je souhaite me rattacher à Fr. Henri et K. Lundgren-Cayrol (2001), qui définissent l’apprentissage collaboratif comme étant une démarche active par laquelle l’apprenant travaille à la construction de ses connaissances. Le formateur y joue un rôle de facilitateur des apprentissages alors que le groupe y participe comme source d’information, comme agent de motivation, comme moyen d’entraide et de soutien mutuel et comme lieu privilégié d’interaction pour la construction collective des connaissances.

Ils apportent également une distinction entre coopération et collaboration : « […] pour induire l’apprentissage, la collaboration mise autant sur la réalisation de la tâche par l’apprenant que par le groupe, contrairement à la coopération qui propose à l’apprenant de s’acquitter d’une sous-tâche permettant au groupe de réaliser la tâche ».

Je pense qu’il est essentiel aujourd’hui de permettre aux étudiants d’être engagés dans la construction du savoir par eux-mêmes et avec leurs pairs. L’apprentissage collaboratif est un excellent outil pour favoriser l’apprentissage individuel à partir d’interactions entre apprenants.

D’ailleurs, pour ne citer que quelques pédagogues :

  • Piaget : l’apprentissage collaboratif favorise le conflit socio-cognitif, nécessaire aux apprentissages, dans la mesure où les élèves sont autonomes et égaux dans la réalisation de leurs tâches.
  • Vygotski : les enfants apprennent de la rencontre avec leurs pairs ; les interactions favorisent les connaissances. Le rôle des pairs est également mis en avant par Bruner, … Nous retrouvons ici le concept de Zone Proximale de Développement proposé par Vygotski.

Ainsi que le lien vers une carte mentale reprenant mes premières recherche : ici.

 

Ressources :

 


 

Le titre de mon travail intégrateur de fin d’étude : Plus-values des nouvelles technologies de l’information et de la communication, lors de pratiques pédagogiques plus actives, basées sur le travail collaboratif.

Par ce travail, je souhaite approfondir une réflexion quant à :

  • La nécessité de susciter l’engagement cognitif de vos participants
  • La nécessité de responsabiliser les élèves
  • La nécessité de favoriser les interactions et la coopération et collaboration

Pour la majorité des élèves, encore aujourd’hui, le travail d’équipe se résume à colliger des données et à se diviser les parties d’un travail. Il faut changer les mentalités : il ne s’agit plus de se placer en équipe; bien au contraire, il faut faire équipe. Chacun des membres doit s’investir et prendre part activement au projet. L’accès au numérique prend alors tout son sens puisque les élèves ont désormais la possibilité de travailler à plusieurs, et ce, en temps réel, ce qui leur permet d’avoir l’œil sur le travail de l’autre, de le commenter, de le valider.

Désormais, grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, la rétroaction permet à l’apprenant de bénéficier des commentaires constructifs de son enseignant, bien évidemment mais, surtout, d’un nombre croissant de ses compagnons de classe, ce qui permet l’émergence d’une réelle communauté d’apprenants.

Activité mis en place dans le cadre du TIFe :

  • Travail en équipe sur la réalisation d’une capsule pédagogique vidéo (Active Presenter et Edpuzzle). D’autres outils tels Moovly, Powtoon et Explain everything me paraissaient moins propices (car plus complexes à prendre en main pour des élèves de 3ème ou tout simplement impossible à utiliser en salle informatique).

 

En vrac, pour l’instant, quelques sites consultés :

https://sites.google.com/site/stiprojetvae/situation-probleme/pedagogie-du-projet

Des ateliers de travail individuel  : http://eppee.ouvaton.org/spip.php?article36

Une classe d’apprentissage active, à faible technologie : http://www.profweb.ca/publications/recits/la-classe-d-apprentissage-actif-a-faible-technologie-du-cegep-de-sept-iles

Les modèles d’appropriations des Tic : https://zecool.com/2014/03/14/les-modeles-dappropriation-des-tic-une-question-de-doigte-pedagogique/ et http://ditchthattextbook.com/2014/03/13/rethinking-samr-tpack-and-using-technology-well/